A Addis-Abeba, le conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine s’est prononcé sur la situation sécuritaire qui prévaut à l’Est de république démocratique du Congo samedi 18 février 2022. Dans le communiqué final publié à l’issue de la 36e session de l’Assemblée Générale des chefs d’État et des gouvernements de l’Union Africaine, le conseil de paix et de sécurité de cette organisation continentale a exigé à tous les groupes armés opérant en RDC, en particulier le M23, ADF et FDLR de cesser immédiatement les hostilités et se retirer de l’Est de la RDC. Le conseil a également réaffirmé que l’accord cadre d’ Addis-Abeba demeure un instrument viable de soutien à la RDC.
Le contenu de ce communiqué n’a pas laissé indifférent Rémy Kasindi militant du collectif des mouvements citoyens et organisations de jeunes Amka Congo qui s’est confié à la rédaction de infordc.com ce dimanche 19 février 2023.
« Je me rejouis de l’ambiance qui a régnée à Addis-Abeba ce 18 Février 2023 et de la prise en consideration des revendications de la RDC.
En exploitant le communiqué final, je me rends compte que l’on fini toujours par nous comprendre mais que nous ne devons pas baisser les bras. La revitalisation, la reaffirmation tel que mentionné au point 3 du présent communiqué pour ne pas dire la réactualisation de l’accord cadre signé le 23 Février 2013 devant plus de 15 chefs d’Etats est une bonne décision. Nous devons revoir les 6 engagements de la RDC qui sont retenus au sein de l’accord cadre. Ils sont connus. Nous devrions plus où moins les évaluer en amont et en aval. Par ceci nous pouvons revenir sur les engagements pris par les autres parties prenantes. Je note qu’en revenant sur l’accord cadre, l’Union Africaine remets sur table l’épineuse question de la reforme du secteur de sécurité » a-t-il déclaré
A cet effet, Rémy Kasindi sollicite la tenue d’une réunion strategique et urgente de toutes les parties prenantes à Kinshasa ou Goma. Il s’agira d’une part, du Mécanisme National de Suivi, le P-DDRCS, CPVS (Conseil Présidentiel de veuille Strategique) des partenaires et de la société civile d’autre part.
« Ne laissons plus le temps aux autres de réfléchir à notre place et de décider sur notre pays avant nous. Nous nous battrons jusqu’au bout » a-t-il conclu
Rédaction