Les membres du mouvement KIVU SIMAMA affirment qu’ils suivent de près la dégradation de la situation politique, sécuritaire, socio-économique, sanitaire et juridique que traverse la république démocratique du Congo en général et le grand Kivu en particulier.
Face aux conséquences qui en découlent, tenant compte de ses objectifs, ces derniers déclarent être dans l’obligation d’alerter l’opinion locale, nationale et internationale sur le danger que court le pays qui ne sont plus à démontrer selon eux.
Sur le plan politique ce mouvement observe des tensions et menaces permanentes entre les coalitions au pouvoir, fragilisant ainsi la cohésion nationale et les institutions du pays.
Sur le plan judiciaire : « Le mouvement KIVU SIMAMA constate que le pays est en train de rater l’avènement d’un État de droit suite aux plaintes et interpellations frisant une sorte de règlement de compte entre acteurs politiques au sommet de l’État.
De ce fait, le mouvement KIVU SIMAMA craint un embrasement du pays au cas où les décideurs ne reviennent pas au bon sens en ce moment toujours fragile » indique la déclaration de ce mouvement dont une copie est parvenue à la rédaction de InfoRDC ce jeudi 18 juin 2020.
Eu égard à ce qui précède, notre source demande au leaders de se préparer chacun en ce qui le concerne à un conclave sur le Kivu dont elle réclame sa tenue prochaine afin de trouver des solutions aux problème que connaît cette partie du pays.
Elle les demande également de s’unir au comme un seul homme et joindre leurs voix à celles de la population qui selon elle demande la libération de Vital Kamerhe directeur de cabinet du chef de l’État et de Jeannot Muhima faute des preuves prouvant leur implication dans le détournement des biens publics.
Le mouvement KIVU SIMAMA indique que certains observateurs de l’histoire du Kivu ceci est un alibi visant l’exclusion pur et simple des fils de cette partie de la RDC dans la sphère décisionnelle du pays.
Dieudonné BUHENDWA