A quelques heures de sa destination par une motion de censure comme gouverneur de province du Sud-Kivu, Théo Ngwabidge KASI a réagi et a qualifié cette déchéance d’un acte clandestin et rebelle qui n’a aucune signification politique ou juridique. En conséquence, il ne va pas démissionner, a-t-il écrit sur son compte Twitter de le jeudi 24 novembre 2022.
Par ailleurs, dans une communication faite à la presse le même jeudi, le gouvernement provincial qualifie de non événement le vote de la motion de censure contre lui par les députés provinciaux.
Dans ce communiqué, le porte-parole du gouvernement provincial montre plusieurs irrégularités dans le processus, notamment, la constitution d’un bureau d’âge illégal, la tromperie sur le quorum de vote, l’élaboration et la signature d’un procès-verbal avant la tenue de la plénière, ainsi que la participation au vote des personnes qui ont déjà perdu la qualité de député car invalidées par la cour constitutionnelle.
» Aucune disposition légale prévoit la déchéance du gouverneur dans un restaurant. Le groupe de députés qui se sont réunis n’ont pas dépassé le nombre de dix, la vidéo qui circule le témoigne. Le gouvernement avait déjà alerté qu’un procès-verbal avait déjà été signé à la veille de la plénière pour qu’il soit lu le matin disant que le gouverneur a été déchu. Nous sommes là, nous ne démissionnerons pas. « , enrichit le ministre de communication et porte-parole du gouvernement, Jérémie Basimane.
Sur total de 34 députés présents à l’hémicycle le jeudi 24 novembre, 27 ont exprimé la voix du peuple par la déchéance du gouvernement provincial du Sud-Kivu.
Arthur Serge Bagalwa
