Il aura fallu 48 heures dans le cachot du parquet de Bukavu pour que le président fédéral ad intérim du rassemblement congolais pour la démocratie RCD/Sud-Kivu Blaise Maseka soit libéré.
L’information a été confirmée vendredi 04 septembre 2020 par sa famille le jour même de sa libération.
Son arrestation a suscité plusieurs réaction au sein de l’opinion publique qui eu avait une atteinte à la liberté d’expression.
En effet avait été arrêté pour avoir dénoncé les tracasseries policières liées à la mesure du port obligatoire des masques prise par le vice-gouverneur et gouverneur ad intérim de la province du Sud-Kivu Marc Malago.
Les sources judiciaires qui s’étaient confiées à infordc.com avaient confirmé que ce dernier était poursuivi pour « outrage à l’autorité publique »
Juste après son arrestation une délégation des acteurs politiques et sociaux de la province du Sud-Kivu avait rencontré le vice-gouverneur qui faisait l’intérim du gouverneur, pour le demander de s’impliquer dans sa libération.
Marc Malago puisque c’est de lui qu’il s’agit, était vu comme commanditaire de cette arrestation.
Soulignons que plusieurs cas d’atteinte à la liberté d’expression sont signalés en province du Sud-Kivu depuis l’entrée au pouvoir du gouverneur Théo Ngwabije selon le bureau conjoint des nations unies aux droits de l’homme.
Le cas le plus emblématique est celui de Heri kalemaza qui croupit toujours dans la prison centrale de Bukavu à cause de ses critiques envers le gouvernement provincial que dirige ce dernier ( Théo Ngwabije).
Dieudonné BUHENDWA