Des manifestations pour exiger la libération pure et simple de Vital Kamerhe, directeur de cabinet du chef de l’État ont eu lieu ce jeudi 18 juin 2020.
Depuis le matin ce jeudi 18 juin 2020, les militants de l’Union pour la nation Congolaise (UNC) sont descendus respectivement dans les rues de Bukavu et de Walungu, pour dénoncer le “complot monté contre leur président national” Vital Kamerhe, détenu à la prison de Makala à Kinshasa.
Dans la ville Bukavu, plusieurs centaines de manifestants se sont heurtés à une police bien armée qui les a empêché de poursuivre leur manifestation juste à quelques mètres de la permanence de l’UNC/Sud-Kivu.
C’était après une marche d’environ 300m depuis la Place Mulamba, au siège provincial du parti, jusqu’au rond-point Mobile, ici à lieu la première répression policière. Des gaz lacrymogènes lancés, accompagné des balles réelles.
Le bilan fait état d’une personne grièvement blessée par balle au niveau de la tête et plusieurs autres interpellées.
Les militants qui ont réussi à contourner les barrières de la police se sont croisés avec d’autres à la place Munzihirwa à Nyawera, ici également, ils ont été dispersé violement.
En réaction le président de la jeunesse UNC/Ville de Bukavu, Fidèle Mugisho, condamne cette répression qu’il qualifie de “barbarie” policière, d’ inacceptable et non conforme à la constitution.
Il indique que la lutte va se poursuivre jusqu’à la libération de leur leader, victime d’un “complot politique savamment planifié” par ses ennemis.
A Walungu, les habitants de ce territoire d’origine de Vital Kamerhe ont également manifestés, sur appel du député national Amato Bayubasire Mirindi, élu de cette circonscription. La population de cette partie veut voir également leur Fils Kamerhe être libéré, afin qu’il puisse continuer son travail au service de la Nation Congolaise.
Parmi les manifestants, on pouvait remarqué l’épouse du Mwami Ngweshe, communément appelée « Makamba ».
Dieudonné BUHENDWA