De consultations en consultations, la Province du Sud-Kivu dans l’Est de la République démocratique du congo en connait de toutes les couleurs. Elle bat tous les reccords en cette matière, mais ne cesse d’en souffrir. Quel bémol !
Ecoutez ! Ces consultations ne serviront qu’à une chose connue de tous : exacerbation de la précarité devenue chronique et cyclique du fait d’une mauvaise gouvernance. Nous en avons vecuus et en connaissons quelque chose. Ne vous y méprenez pas !
Les dialogues y sont permanents et leur résultat a clairement conduit à ce désaveu social et politique, même si le comble semble se cimenter dans ce manque flagrant de conscience et la prise en otage des consciences faibles qui s’en suit. C’est trop, s’il faut en évaluer les graves conséquences !
Quoi dire de plus et comment s’en passer ?
Cette préoccupation tarraude les esprits de nombreux, y compris de tout gouverneur qui propose sa recette de gestion au Sud-Kivu. Quid de la finalité ?
La fin demeure toujours catastrophique et, dans le cas actuel précis, la catastrophe est à son paroxysme au regard du bilan largement négatif sur tous les plans de la gouvernance de Ngwabidje qui à la recherche de légitimité s’embarque pour la seconde fois dans ce ce schéma improductif.
Triste !
Au sujet des dialogues, il sied de noter que chaque gouverneur en organise de sa manière, suivant les tendances politiques, forces sociales en place, voire-même suivant la direction du vent et/ou la vitesse du temps. Fort malheureusement, les consultations, comme celles budgetivores et de trop ici proposées, ne servent à rien, en ce sens qu’elles ne viennent que pour gaspiller quelques temps additionnels de notre impatience et à perdre davantage notre temps que nous mettrions mieux, avec d’autres recettes, au service d’une province en perte de vitesse par manque de pragmatisme.
La Société civile sous le leadership de ses animateurs actuels décidés de redorer l’image ternie d’un autre temps, d’une autre époque, qu’on espère révolue à tout jamais !
L’on voit toujours venir ces genres d’initiatives de dialogues mais elles n’aboutissent à rien de durable, car n’arrivant jamais à s’attaquer aux causes profondes des défis connus et insondés, vu que les ambitions des personnes qui les concoctent sont loin ailleurs.
Mais pourquoi ?
Y a-t-il vraiment un problème réel à résoudre par un pseudo-dialogue en dehors de la mauvaise gouvernance avec ses multiples facettes caracteristiques et dont les indices ne trompent plus, tous les signaux étant au rouge ?
Parlons Consultations. Oui, il en font mais avec qui et pour quelles finalités lorsque plus rien n’est à proposer aux gens qui ont ouvertement vomi la malgouvernance ?
« On ne fait pas du neuf avec du vieux », dit-on. Les temps des démagogies rhétoriques sont révolus.
Nous avons eu le temps de suivre l’actualité politique en Province du Sud-Kivu, une Province qui, depuis des décennies, croupit dans une misère indescriptible à cause d’une politique au service des familles restreintes et des club d’amis.
N’oubliez pas qu’en faisant l’autruche, le reste de votre plan machiavélique reste à découvrir chers faux architectes d’un dialogue creux et sans contenu précis. Le peuple du Sud-Kivu n’est plus dupe et attend pour agir !
Le Sud Kivu malade de ses dirigeants, une maladie d’hommes connus, comptables de cette souffrance exacerbée. Ils n’aiment pas cette Province. Au contraire, ils la convoittent et profitent d’elle en proposant un discours de renard face à un corbeau, le peuple, perché sur arbre avec du fromage dans son bec. Cette fois-ci, le peuple ne lâchera rien, je vous le conjure !
Le Sud-Kivu devient cette province économiquement asphyxiée par ses propres fils et filles qui ont echoués mais qui ne veulent pas l’admettre, simplement parce qu’ils ne sont pas prêts à mener cette marche vers la dignité que vaut leur province et ses habitants. Par contre, ils préfèrent passer des années à mentir et manipuler la jeunesse, la trainer dans les mensonges et les conflits fratricides.
Cette jeunesse est aujourd’hui, à cause de votre égoïsme et cupidité, sans issue, sans ressources et, comme si cela ne suffisait, vous l’encourager à demeurer coincés dans des embûches de la drogue, de l’abandon scolaire, etc. Bref, des moments les plus sombres pour une jeunesse sacrifiée à l’autel des ambitions politiciennes téméraires et démesurées.
Grâce à des efforts fournis pour le moment, une partie de cette jeunesse se reveille, commence à être vigilante et s’engage le combat de la restauration de sa dignité. Celle-ci ne va plus se laisser subir, après avoir accepté de reprendre en main son bâton de commendement pour servir de guide et source de lumière à celle-là encore obnubilée par la crasse de l’actuelle classe politique corrompue.
Désormais la parole est libérée,. Il s’agit du Sud-Kivu, l’heritage commun où il nous appartient de re-définir un nouvel ordre politique en vue de révaloriser le système économique et social commun.
Le vrai ennemi de de la Province s’appelle »pauvreté », et celle-ci tire ses origines dans la mauvaise gouvernance et l’oublie de soi, l’ignorence de ses propres droits, non pas ce que l’on brandit matin, midi et soir.
« On ne peut couper un baobab avec une lame de rasoir » disent les Camerounais.