Depuis l’arrestation de l’ancien directeur de cabinet du président de la république Félix Tshisekedi et président de l’Union pour la nation congolaise UNC Vital Kamerhe, au Sud-Kivu l’un des plus grands bastions des sympathisants du précité des habitants ne jurent que sur sa libération.
Des autorités du pays en province de Kinshasa sont désormais accueillies par les habitants des Bukavu par une demande : « Libérez Kamerhe innocent ». Cette exigence est écrit sur des affiches et calicots et ou soit exprimée verbalement aux hôtes de marque par la population.
Les séjours en province, du président du sénat Modeste Bahati Lukwebo et du premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde sont les derniers cas en date.
Le premier (Bahati Lukwebo) alors qu’il venait au chevet de sa mère morte après juste son arrivée n’avait échappé à ce message. A son passage des affiches avec mention « libérez Kamerhe ».
Le deuxième (Sama Lukonde) pendant son court séjour à Kavumu dans le territoire de Kabare a pendant son meeting les chansons véhiculant le même message a été entonné par des militants de l’UNC présent sur place. Les mêmes l’ont accompagné à son retour.
Actuellement il est difficile de tenir un rassemblement à Bukavu sans faire face à ce message.
Alors que l’information sur une probable arrivée du chef de l’État Félix Tshisekedi à Bukavu, des messages circulaient déjà sur les réseaux sociaux du genre « aussitôt qu’il arrive on lui demandera où est-ce qu’il a laissé l’autre », « où est notre fils », « Libérez Kamerhe innocent »,…
Condamné en première instance à 20 ans des travaux forcés détournement des fonds alloués à l’achat des maisons préfabriquées, Vital Kamerhe populaire à l’Est de la république démocratique du Congo est en attente du verdict du procès dit de « 100 jours » qui sera rendu le 15 juin 2021 par la cour d’appel de Kinshasa Gombe.
Un verdict attendu également par ses sympathisants à travers le pays qui espèrent son acquittement.
Dieudonné BUHENDWA