Des acteurs sociaux, des mouvements citoyens, politiques et autres citoyens qui se déclarent épris du changement de la province du Sud-kivu ont exprimé leur désaveu totale et populaire au Gouverneur Théo NGWABIDGE KASI et au président de l’Assemblée provinciale Zacharie Lwamira.
Selon eux l’Union sacrée au Sud-Kivu doit passer par le départ de ces deux personnes qu’ils reprochent plusieurs faits dans une déclaration rendue publique ce samedi 19 décembre 2020.
Les faits reprochés au gouverneur Théo Ngwabije sont:
1.Non tenue de promesses de son discours programme lors de l’investiture du gouvernement provincial et inconstance politique.
2. Détournement d’une somme de 3.500.000$ destinée à la construction du tronçon routier place mulamba-frontiere ruzizi 1 dont le coût normal était de 1.800.000$
3. Insécurité grandissante dans la province en général et dans la ville de Bukavu et ses environs en particulier.
4. Spoliation, vente des maisons et parcelles de l’État(ex: parcelle de la division PME…)
5.. L’opacité, clientélisme dans l’attribution des marchés publics provinciaux (ex: vente des taxes de la province aux familiers, aux amis)
6. Entretien de la mafia financière en province via E-gov en mettant la DPMER en conflit avec le ministère provincial des finances.
7. Absence des sanctions contre les ministres provinciaux cités dans les affaires de malversations financières et autres antivaleurs cas emblématique du ministre de l’agriculture et celui des affaires foncières (ex: l’audio d’un ministre provincial harcelant un agent du cadastre uvira de spolier un terrain, le surplus des imprimés de valeur et permis des pêches dans un ministère avec canalisation des fonds dans un compte inconnu par la province, PICAGEL initule, enquête PAM)
8. arnaque des médias par des contrats ayant pour visée le muselement des opinions contraires.
9. restrictions, violations des libertés publiques et individuelles (interdiction à un sénateur de tenir son meeting à la tribune de la place de l’indépendance alors que le gouverneur y avait accompagne un autre sénateur y tenir son meeting)
10. Abandon de fonctions pendant une semaine pour aller dans une mission privée d’une ONG dans la brousse.
11. instrumentalisation de la justice pour régler des comptes et musuler les lanceurs d’opinions contraires.
12. incapacité d’accompagner la gratuité de l’enseignement (instauration de la prime dans son arrêté: la dernière école fait payer 5$ alors qu’il ya des écoles où on payait 3$).
13. Népotisme, clientélisme dans le recrutement des personnels et agents.
Pour le président de l’Assemblée provinciale Zacharie Lwamira il s’agit selon ces derniers de:
1.Caporalisation des députés provinciaux au point de les rendre déshonorés.
2. Blocage des initiatives parlementaires d’interpellation et autres contrôles visant l’exécutif provincial.
3. Incompétence de gérer et diriger l’assemblée provinciale en plus de la non maîtrise de la langue officielle.
4. Complicité de détournement de 3 500.000$ avec le gouverneur de province.
5. Népotisme et clientélisme dans le recrutement des agents de son cabinet et des agents de l’assemblée provinciale.
En cas d’entêtement, les auteurs de cette déclaration promettent de passer aux actions d’envergures pour obtenir leur destitution.
Jules Ninda