À la suite des accusations portées par le Rwanda au Conseil des droits de l’homme à Genève, la République Démocratique du Congo a vivement réagi. Kinshasa dénonce une campagne de désinformation et rappelle que l’agression dans l’Est du pays est principalement le fait du M23, soutenu par le Rwanda, selon des nombreux rapports onusiens et d’ONG internationales.
La RDC rejette toute complicité avec les FDLR, dénoncant les souffrances humanitaires causées par les offensives du M23 et insiste sur la nécessité de distinguer les civils rwandophones des groupes armés.
Kinshasa appelle au retrait immédiat du M23 et réaffirme son attachement à la souveraineté nationale, au droit international et à une solution politique durable pour mettre fin aux violences.
Objectif : paix, retour des déplacés et intégrité territoriale.
Pour rappel, le conflit dans l’Est de la RDC dure depuis plusieurs décennies, alimenté par la présence de groupes armés locaux et étrangers, ainsi que par des enjeux géopolitiques et économiques complexes. Malgré les efforts diplomatiques et les processus de paix successifs, la situation reste volatile, affectant des millions de civils.
Salomon Muzalia