Les forces vives de l’Ituri ont adressé une lettre ouverte ce mercredi 13mai au Président de la République, Félix Tshisekedi, suite à la situation sécuritaire et humanitaire dans cette province.
Dans cette correspondance adressée dont une copie est parvenue à infordc.com, les acteurs de la société civile font savoir que pour le mois d’avril à lui seul, 600 morts ainsi que des cadavres ensevelissant seuls sur les lieux de drame.
Ce même rapport expose des personnes grièvement blessées, et celles enlevées par les assillants ainsi que des véhicules calcinés et des marchandises détruites.
« La province de l’Ituri enregistre plus au moins 250 personnes innocentes sauvagement massacrées dont 92 à Djugu, plus de 50 en chefferie Dee Banyali kilo, 65 à Mahagi, bilan alourdi par les corps en decomposition très avancée découverts, et 3 à Mambasa » révèle ce rapport.
La même source précise par ailleurs que ce cas des tueries est à la base de plusieurs déplacements massifs de la population qui sont trop visibles dans les coins actuellement.
« La situation humanitaire dans les sites des deplacés devient catastrophiques au vu et au su des humanitaires et du gouvernement » dénoncent les forces vives.
Vu la précarité de la situation sécuritaire en ituri, qui continue à se dégrader quotidiennement, la société civile indique que plusieurs fils et filles de l’Ituri ont dejà pris le courage d’inviter le pouvoir central à améliorer la strategie pour assurer la sécurité de la population et de leurs biens. D’où, elle croit encore à la volonté du chef de l’État de mettre fin aux massacres des civiles en ituri.
Signalons que ce dernier temps les miliciens de la CODECO commettent plusieurs atrocités endeuillant d’avantages les territoires de Djugu et Mahagi.
Sylvie Benita