Par Bruce Nipo
Alors qu’elle a fait preuve de dignité et d’intégrité couplées de loyauté et dévouement dans son travail du quotidien depuis son engagement à la DPMER SUD-KIVU, celle que l’on a appelle affectueusement Maman Dorothée s’est vue simplement foulée à la portée par une décision de révocation contenue dans l’Arrêté Provincial n°20/047/GP/SK du 10/07/2020 portant révocation de Madame Dorothée Masirika Nganiza, Chef de division chargé de recouvrement à la Direction Provinciale de Mobilisation et d’Encadrement des recettes SUD-KIVU, DPMER. D’aucuns s’interrogent et n’en reviennent pas parce que Madame Dorothée à qui on aurait reprochée la flagrance, a tout simplement été confondue aux Établissements Mwainja enregistré sous RCCM, depuis 2008 sous le numéro A1518208J, doté d’une personnalité juridique. Il est également à noter que les établissements Mwinja ont des structures de gestion distincte de Madame Dorothée bien qu’étant propriétaire et responsable. Il y a lieu donc de prétexter que les arguments tissés de la fraude ou avantages illicites dont se seraient servi ses pourfendeurs politiques pour démontrer sa culpabilité en flagrance afin que son Excellence Monsieur le Gouverneur décide de la révoquer n’ont été que des motifs taillés pour la cause.
S’agissant de l’importation du ciment au sein de ces établissements qui se font régulièrement à travers l’Agence en douane, le commun des mortels sait que les établissements Mwinja existent dix ans avant le recrutement de Madame Dorothée à la DPMER, elle n’a donc pas commencé à entreprendre en 2018. Comment se seraient- elle dissociée de sa propriété ?Fort de cela, lui reprocher d’exercer les activités commerciales pourant interdite à un agent de carrière publique de l’Etat serait un moyen de clamer haut et fort la turpitude. Mais là, ne pas l’essentiel de la problématique mais plutôt dans cette série de questions qui peuvent tarauder l’esprit de tout Homme espris de justice: la citée est engagée à la DPMER depuis 2018,quel est ce schéma pour que les faits lui reprochés lui soient imputés alors que ceux-là devraient être soumis au régime commercial étant entendu qu’elle est gestionnaire des Établissements Mwinja? Mais pourqoui la victime n’a pas été soumise à la procédure contradictoire, ?Si oui, Quel a été le résultat de la procédure contradictoire d’origine inconnue, sur différentielle de l’administration rwandaise et Congolaise? Quel serait alors le travail de l’agence en douane si celui-ci n’a jamais été interpellé ou moins encore entendu?
Fier de sa dignité, de son honneur et de son intégrité, Madame Dorothée devrait effectivement demeurer confiante en la personne de son Excellence Monsieur le Gouverneur, qui certainement est entrain de suivre de près ce dossier afin de se rassurer que les arguments soulevés par madame Dorothée peuvent trouver des réponses justes pour procéder à l’annulation de l’arrêté en question. Aussi, faut-il croire au combat de la femme ? Certainement que Dorothée a fait preuve de gestion orthodoxe ,car même étant Chef de Division de Recouvrement non seulement qu’elle s’acquitte convenablement de ses devoirs vis-à-vis de l’État mais également n’a jamais exigé des avantages quelconques aux contribuables. Les femmes et toutes les Organisations qui militent pour les Droits de la Femme feraient œuvre utile de chercher à savoir plus sur ces faits qui s’apparentent sans doute à un rendement des comptes politiques qui auraient amené innocemment le Gouverneur à prendre pareille mesure extrême et excessive.
Bruce NIPO
Penseur libre et Chercheur en Gouvernance Politique du SUD-KIVU.