Le pacte de stabilité économique a été signé ce mardi 18 Août entre le gouvernement central, le ministère du budget, Celui de Finances ainsi que la Banque Centrale du Congo (BCC)
Selon le ministre des Finances, José-Sélé Yalaghuli, le gouvernement doit normalement consommer au prorata de ce qu’il produit. Il indique qu’Il faut respecter la procédure budgétaire.
« La BCC jouit de son autonomie pour piloter la politique monétaire. Le gouvernement a un autre instrument de politique économique qu’est le budget. Généralement, il se fait que quand le gouvernement consomme les crédits budgétaires au-delà des recettes réalisées, le lourd tribut est censé être financé par la BCC au travers ce qu’on appelle communément la planche à billet, les avances de la BCC au gouvernement. Le malheur, c’est ce que cela crée la dépréciation du franc congolais et provoque la hausse généralisée des prix », explique-t-il.
Ce dernier rassure que le gouvernement a pris le ferme engagement veillez à la stabilité du taux de change et du taux de l’inflation et surtout à assurer le bien-être de la population.
Pour sa part, Jean-Baudouin Mayo Mambeke, vice-Premier ministre en charge du Budget, , les instructions claires ont été données par le chef de l’exécutif national, Sylvestre Ilunga Ilunkamba afin que ces engagements soient respectés.
« Le premier Ministre a instruit les ministres du Budget, des Finances et le gouverneur de la Banque Centrale, de tenir à nos engagements, notamment, respecter le cadre du plan de trésorerie, respecter l’instruction du président de la République, pour mettre fin aux dépenses d’urgence. Ceux là qui viennent faire pression avec des raisons redondantes, qu’ils arrêtent parce qu’il n’y aura plus des dépenses d’urgence. Nous avons signé le pacte de stabilité monétaire pour bien gérer cette situation », a-t-il annoncé.
A noter que ce pacte de stabilité permettra au gouvernement d’éviter d’engager toutes sortes des dépenses, urgentes soient telles, si elles ne sont pas inscrites dans les prévisions budgétaires de l’État.