La carence d’huile de palme à Kananga est observée depuis plus d’une semaine.
A cet effet, les vendeurs et transporteurs d’huile accusent les régies financières d’être à la base de cette situation.
Dans une ronde effectuée dans différents marchés de la ville de Kananga par la rédaction de infordc.com, les vendeurs révèlent que avec la multiplication des taxes par certaines régies financières comme, notamment la DGRAD, la DGRKAC, et la DGI, ainsi que les tracasseries sur les postes des barrières leurs rendent la vie difficile.
« Nous sommes vraiment tracassés en route par les agents des différentes régies financières. Si ce n’est pas la taxe qui nous est exigée, on doit payer 500fc pour passer à chaque barrière. Imaginez que s’il y a 5 à 6 barrières où vous devez donner une somme allant de 2500fc à 3000fc, alors que dans la vente d’huile le bénéfice peut être de 2000fc par bidon. Vu ce comportement qui nous inquiète nous décidons de hausser le prix » ont expliqué à infordc.com.
Entre temps, une mesurette (kalonga) qui coûtait 200fc, s’achete à ce jour à 450fc.
Cette situation boulverse évidemment le panier du ménagère de Kananga dont l’économie et le calcul se voient perturbés.
Comment mettre fin à cette carence ? C’est la question que se pose plus d’un kanangais.
Erick Djouma Mulumba