16 personnes ont péri et 5 autres gravement blessés dans un tragique accident de la route signalé à 25 km au sud-ouest de la ville portuaire ce samedi 18 juillet, aux environs de 21 heures, dans le village kamalenge .
Ce bilan a été dûment confirmé par la police de circulation routière au lendement du mélodrame dans l’après midi.
Il s’agit d’une camionnette Howo qui a fait tonneau après avoir échoué sur une pente (un terrain très accidenté). Interrogé, le commandant de la Police routière lubangu Luchoboz John explique que la tragédie est arrivée lorsque le conducteur avait la ferme intention de rétrograder les vitesses pour entrer dans une vitesse normale afin de finir la pente.
L’engin était chargé de sacs de farines appartenant à l’agence Onusienne PAM et environ 21 passagers ont pris place à bord de ce véhicule, qui mettait le cap vers Pweto dans le haut -Katanga.
On apprend aussi que parmi les morts il y aurait 7 cadavres d’enfants issus d’une même famille et celui de leur mère; enveloppés dans les draps étalés à même le sol .
Cet accident suscite des grands regrets au sein de l’opinion publique.
Sans tourner autour du pot, certains,submergés par les émotions jettent directement l’opprobre sur les autorités provinciales, avançant des raisons telles que : les autorités n’ont rien à foutre du contrôle technique de véhicules et aussi elles auraient mis du temps pour organiser des évacuations médicales, comme les survivants avaient besoin de soins intensifs.
De son côté, major LUBANGU LUCHOBOZ JOHN haut responsable de la police de circulation routière qui a constaté de visu la situation, déplore l’irrespect de la mesure interdisant de prendre plus de 3 personnes dans un camion en cette période du fléau sanitaire mondial, selon le dernier communiqué officiel.
Pour rappel en date du 27 avril 2019, un incident similaire s’était produit sur le pont Kituku à Kalemie où l’on a déploré la disparition d’environ 8 personnes.
Des morts très atroces et certains cadavres étaient méconnaissables.
A cause du dérapage technique, la camionnette de la marque Fuso avec à son bord plusieurs passagers et une cargaison de moellons, avait heurte un poteau de lampadaire avant de finir sa course sur le pont vieillot dénommé Kituku ; en versant les cailloux dans le ravin où se trouvaient les gens qui se douchaient et qui lavaient les assiettes.
Ildephonse Wilondja/ infordc.com