Les heurts ont été signalés entre la police, les militaires et un groupe de jeunes coureurs ce
dimanche 21 juin dans les rues de Kalemie en début de la journée.
Il s’agit là d’un scénario d’une violence inouïe: des gaz lacrymogènes, des passages à tabac, d’extosion des biens des coureurs, ont tout de même caractérisé cet événement.
Le clash a été provoqué par le déploiement de la police et les éléments de FARDC qui avaient pour mission d’empêcher les rassemblements ou de mettre fin aux attroupements des jeunes dans les artères, alors que ces derniers s’y trouvaient pour un jogging.
Les forces de l’ordre et combattantes ont été positionnés à plusieurs endroits de la ville de Kalemie pour dissuader les joggeurs venus de différents coins de ne pas tenter quoi que ce soit qu’ils vont regretter plus tard .
Était-ce simplement un rendez-vous de jogging ou cette rencontre cachait derrière une intention obscure? Difficile pour l’heure de répondre à cette question
Il faut dire que ces jeunes qui courent pour un simple plaisir ont raté leur coche ce dimanche, car leur promenade de santé qu’ils tiennent chaque dimanche au mépris de l’interdiction, a bénéficié de l’interference policière répressive.
Encore faut-il préciser que la répression par les agents de l’ordre a été musclée.
C’est dans cette circonstance de climat distendu qu’un jeune homme dénommé Clément Tchimbala a été conduit à l’hôpital, victime de la brutalité policière.
Un agent de la police anti-émeute lui a administré plusieurs coups au visage en servant d’ une tige métallique.
Et environ une dizaine des manifestants ont, en outre été embarqués, et placés en garde à vue dans le conteneur d’un sous commissariat de police.
Aussitôt arrêtés, ils ont été relâchés sur ordre venant du ministère de l’intérieur, à la minute près ayant suivi l’ intercession à leur faveur, par un groupe de personnes, se déclarant activistes de droit de l’homme.
Un observateur raconte à infordc.com que c’est au mépris des ordres édictés par les autorités que la marche a été tenue par les jeunes, pourtant mise sous le parfum d’interdiction il y a plusieurs jours, à cause de la pandémie de corona virus.
Les autorités ont annoncé récemment dans un compte-rendu qu’elles souhaitent mettre le bouchon double en ce qui concerne la surveillance contre la covid 19. « …et ne fût-ce ce que pour cette raison, elles ne voudraient pas tolérer les attroupements », a dit un autre analyste se confiant à infordc.com
De plus , la province du Tanganyika se trouve être entourée par les voisins qui ont déjà déclaré tous la présence du corona virus.
Ildephonse Wilondja