Société

Nord-kivu : PPI dénonce le vandalisme orchestré par les terroristes du M23 et l’armée rwandaise contre la Radio communautaire la voix de Mikeno à bunagana

L’organisation non gouvernementale de défense des droits humains Partenariat pour la Protection Intégrée (PPI) dénonce et condamne avec la toute dernière énergie les actes de vandalisme et de sabotage orchestrés par les terroristes du M23 et l’armée rwandaise contre la Radio Communautaire la Voix de Mikeno, émettant depuis Bunagana, province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo.

La Radio communautaire la voix Mikeno a été victime de l’incursion des terroristes du M23 et l’armée Rwandaise dans ses installations lundi 13mars à 17h.

« A la suite de cette attaque, tous les matériels de diffusion ont été emportés, notamment l’émetteur , le mixeur et les microphones » indique le Directeur de la Radio André BYAMUNGU dans un communiqué de presse de la PPI dont une copie est parvenue à la rédaction Infordc.cd
Il ajoute qu’en plus de cette incursion , il y eu destruction totale du studio et casse des tables de la dite Radio.

Le PPI fit ne pas tolérer cet acte surtout de s’en prendre aux médias et défenseurs des droits humains jusqu’à priver la population de s’informer.
Cependant, le partenariat pour la protection intégrée demande à la communauté internationale et au conseil de sécurité Nations-Unies de voter la loi de sanction sévère des auteurs de cet acte. II demande aussi au président de la République Félix Tshisekedi de se rendre à l’Est sur terrain pour réconforter les troupes au front mais aussi de revoir tous les accords signés avec le Rwanda et l’Ouganda pour la paix dans l’Est de la RDC.

La cité frontalière Bunagana dans le territoire de Rutshuru en province du Nord-Kivu dans l’Est de la république démocratique du Congo, est tombée dans les mains des terroristes du mouvement du 23 mars M23 soutenus par les armées Rwandaise et Ougandaise lundi 13 juin 2022 après un repli stratégique des forces armées de la république démocratique du Congo FARDC.

Christelle Amina

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