Le Parc National de Kahuzi-Biega à l’Est de la République démocratique du Congo manifeste d’énormes progrès en rapport avec les recommandations formulées par l’UNESCO pour faire sortir ce parc sur la liste des sites du patrimoine mondial en péril.
Depuis l’année 2019, plusieurs efforts sont entrain d’être fournis par l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) et les gestionnaires du PNKB pour résoudre les défis qui pèsent sur ce site hébergeant d’énormes
diversités biologiques. C’est entre autre le défis liés au braconnage, déforestation, exploitation artisanale de minerais, présence des groupes armés et l’utilisation de feu de brousse.
Grace à l’application de la sensibilisation de la masse au niveau rural et urbain ainsi que la vulgarisation des instruments juridiques sur la protection de la biodiversité, le PNKB est parvenu à libérer 80 pourcents de l’espace jadis envahi par les braconniers et groupes armés dont le Mai-Mai, FDLR et Nyatura.
Selon le rapport dressé par le chef de site du PNKB, Jean de Dieu Byaombe, l’amélioration de la couverture de ce site est passée de 37,4% en 2018 à 69,2 % en 2019 suite à l’opérationnalisation de tous les secteurs et l’étroite collaboration entre le PNKB et les communautés Batwa riverains.
A traves ces progrès, le PNKB espère retrouver sa bonne position au niveau mondial en terme de protection de la biodiversité.
Créer en 1970 sur une étendue de 60 000 ha, le PNKB regorge actuellement plus de 136 espèces de mammifères, 14 espèces de primates, 335 espèces d’oiseaux et une population de gorille estimée à plus de 1262.
Il sied de rappeler que vers la fin de l’année 2019, le PNKB a été nominé au salon international de Berlin comme le 3ème meilleure destination écologique de l’Afrique après l’île de Seychelles et devant Chumbi en Tanzanie.
Don Patrick MAKIRO