Les guerres qui sévissent dans les hauts plateaux de Minembwe et Itombwe dans le territoire de Fizi et à Bijombo dans le territoire d’Uvira au sud de la province du Sud-Kivu, causent d’énormes dégâts matériels et humains.
Les structures sanitaires sont parmi les plus touchées dans la zone poussant ainsi à l’inaccessibilité de la population aux soins de santé appropriés.
Plusieurs hôpitaux et centres de santé ont été abandonnés par les personnels soignants fouillant les affrontements entre groupes les armés présents dans le milieu.
Les pillages, les incendies et les massacres à répétions de populations civiles sont également à la base de la disparition de ces structures sanitaires.
Le peu d’infrastructures sanitaires qui y restent sont moins équipées et ne parviennent pas à prendre correctement en charge tous les malades.
Situation générale des zones de santé du haut plateau de Minembwe
Selon des sources concordantes qui se sont livrées à InfoRDC, le haut plateau de Minembwe compte trois zones de santé notamment la zone de santé rurale de Minembwe/ Fizi, la zone de santé de Mikenge/ itombwe et celle de Bijombo en territoire d’uvira.
La zone de santé rurale de Minembwe constituée de 18 centres de santé reste actuellement avec seulement trois centres de santé opérationnels pour une population estimée à 88.728 personnes.
Il s’agit de celui de minembwe, ilundu et muliza car non touchés jusque-là par la guerre.
Pour la zone de santé d’itombwe
Seul l’hôpital de mikenge offre pour le moment un service minimum avec l’appui de médecin sans frontière car victime des pillages par les groupes armés.
Cette même situation est également trouvable dans la zone de santé de bijombo.
Contacté à ce sujet par la rédaction de Info RDC, le président de la dynamique UBUMWE regroupant les jeunes de la communauté Banyamulenge Émile Biganiro, a appelé les autorités politiques et militaires à s’impliquer pour rétablir l’autorité de l’État dans cette partie du pays afin que la population retrouve la paix.
Il plaide aussi pour une aide humanitaire en faveur de cette population.
Dieudonné BUHENDWA