Le Comité de Soutien et de Plaidoyer pour la Région des Grands-Lacs (CSP-REGLA/RDC) que préside José Mulenda Zangela, entreprend des actions internationales de réprobation contre le vaccin « CHAT » administré à titre expérimental aux populations de la Ruzizi (Congo, Rwanda et Burundi) entre 1957 et 1960, et qui, selon lui, serait à l’origine de la pandémie du virus du SIDA dans le monde, a-t-on appris des sources proches du comité organisateur de cette structure.
Le CSP-REGLA a indiqué que ce vaccin du docteur Hillary Koprowski, fabriqué à Stanley- ville, actuelle ville de Kisangani en RDC, était sur base d’accords commerciaux entre la Belgique et les États-Unis d’Amérique pendant la deuxième guerre mondiale.
Le vaccin « CHAT », ajoute la même source, a eu plusieurs effets négatifs, parmi lesquels, le développement de la maladie de Kaposi lié au SIDA dans la zone de vaccination, une année après le début de ce vaccin et que la majorité des cas détectés en Afrique provenaient des villages vaccinés dans la vallée de la Ruzizi dans un rayon de 160 Km.
« Notre objectif est d’obtenir l’adhésion de tous les peuples du monde, choqués par le discours et visés pessimistes d’une certaine opinion occidentale, fustigeant la croissance démographique de l’Afrique et veulent transformer ce continent ainsi que ses populations en champs d’expérimentations de leurs projets et les Africains en cobayes pour leurs vaccins », a fait savoir le CSP-REGLA.
Ce comité compte donc mener plusieurs démarches suivant une procédure déterminée notamment la création d’un secrétariat permanent et d’une cellule de communication ad hoc ; le lancement d’une pétition et d’un appel d’adhésion en ligne ; la désignation des représentants en RDC, au Burundi, au Rwanda, en France, en Belgique, en Grande- Bretagne, aux Etats-Unis, au Canada et la constitution d’un groupe d’experts entre autres des juristes, des journalistes, des professionnels de santé, des historiens, des économistes, des géographes, des sociologues, a précisé le comité d’organisation.
Avec cette structure, le CSP/REGLA a établi des actions à mener, entre autres saisir les instances nationales et internationales compétentes comme les gouvernements belge, américain; saisir la Cour pénale internationale (CPI ) ou une juridiction fédérale américaine ; établir une liste et démarcher les grands leaders d’opinion, les personnes de grande notoriété internationale sur le plan artistique, économique, humanitaire, politique susceptibles de leur rejoindre dans le combat, note-t-il, ajoutant en outre, qu’il vise également à s’approcher des communautés arméniennes, indiennes et autres ayant une expérience dans cette lutte.
Le Comité de Soutien et de Plaidoyer pour la Région des Grands-Lacs (CSP-REGLA) poursuit également avec son projet « Sula ya amani » visant la construction du canal frontalier du rift africain navigable (CFRAN), une infrastructure visant le rétablissement de la paix et la sécurité à l’Est de la RDC, rappelle-t-on.
Jules Ninda